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Vue générale du Skerry. Les avirons de 2.40 m se bloquent tête-bêche entre l'étrave et la cloison centrale. L'élastique noir sur la barre limite son débattement si on la lache. Par contre, il n'empêche pas les grands angles de barre. |
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L'erseau en cordage sur le puits de dérive est le capelage de la poulie d'écoute. Le coinceur à libération en cas de choc sert à bloquer la dérive en position basse ou intermédiaire. |
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Le palan d'amure se croche sur le mousqueton au bout de la courte estrope qui permet de renvoyer les efforts sur le pied de mât |
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Le grand caisson central est partagé en deux par le puits de dérive. Chacun des deux compartiments est accessible par la grande trappe de 8 pouces. Le dérive est insérée et extraite verticalement. Une fois en place, elle pivote à 90° vers l'arrière. Gros avantage par rapport à une dérive à pivot fixe : on arrive toujours à l'extraire même quand elle est coincée par des graviers. Pas de risque de fuites autour de l'axe du pivot. |
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Pour ramer, la misaine est poussée sur bâbord et le mât est couché sur tribord. Son pied est bloqué sur la cloison avant et la partie haute est saisie à l'aide d'un bout de garcette sur l'oeil du haut de la cloison arrière. |
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La drisse est frappée sur le talon de vergue à l'aide d'un mousqueton, et elle passe ensuite dans un second mousqueton fixé sur la vergue, à 40% se sa longueur. On se dispense ainsi de la nécessité d'un rocambeau. |
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On envoie la voile en tête de mât et on attache la drisse. Le réglage de la tension sur l'amure se fait grâce au palan à 6 brins dont le courant est assez long pour revenir à la main du barreur, qui peut ainsi le régler sans effort afin d'adapter le réglage instantanément. |
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La poulie basse du palan d'écoute est frappée sur un erseau qui chevauche le haut de puits de dérive. Il n'y a que deux brins sur le palan d'écoute, c'est largement suffisant pour une misaine de 6.10 m2. |
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La bôme est équipée de 2 pontets, 3 poulies et 1 coinceur avec une bosse en continu pour le système de prise de ris rapide. Pour prendre le ris, on se met en panne tribord amure (voile sous le vent du mât afin de limiter les frictions), écoute larguée. On largue le palan d'amure, on choque 75 cm de drisse, on réamarre la drisse, on embraque la bosse de ris jusqu'à arriver en butée, on étarque le palan d'amure et on repart. On peut optionnellement nouer les hanets de ris. |
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Et voila.
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Pour larguer le ris, on se met en panne tribord amure, écoute larguée, on dénoue tous les hanets de ris, on largue le palan d'amure, on largue la bosse de ris on reprend la drisse pour envoyer en tête de mât, on étarque le palan d'amure et on est reparti. |
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A suivre... |
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